Ces événements qui nous bouleversent tous sont là. Le monde ne reviendra jamais en arrière. Il faut absolument aller de l’avant, pour ne pas rester sur place, dans cette souffrance, cette irréalité d’une violence trop réelle et impensable. Aller de l’avant pour faire bouger le monde dans le bon sens. Pour que ça change. C’est urgent.

  • D’abord retrouver le sens de la VIE.

Cette vie si précieuse, si fragile.

  • D’abord retrouver le SENS de la Vie.
  • Reprendre les tâches quotidiennes, parce qu’elles sont la base de la Vie.
  • Reprendre le sens de l’avenir, parce qu’il est le sens, la direction, de cette vie.

 

Et le deuil. Tant de deuils à faire. Les nôtres ou ceux d’inconnus.
Et le deuil d’un monde en paix, en harmonie ?

Non, pas celui-là.

 

Le monde ne reviendra jamais en arrière. Il ne faut pas se voiler la face, ce qui a été écrit est là, sous nos yeux, et dans nos cœurs. Une feuille de papier froissé ne se défroisse jamais tout à fait. Nos cœurs, et nos croyances en un quotidien harmonieux, ont été chiffonnés,  malmenés, déchirés, ils cicatriseront, mais ne seront plus jamais tout à fait comme « avant ».

 

Une cicatrice est un lent travail de restructuration, ne l’oublions pas. Dans une cicatrice, le corps qui se répare offre une résistance plus forte à l’endroit lésé. Pour que la lésion ne revienne pas.

 

Prenons cette image aussi forte qu’elle est. Nos cicatrices seront une force supplémentaire pour savoir ce que nous voulons pour l’avenir.

 

Dans un article intitulé « Il n’y aura pas de retour en arrière possible », j’exprimais l’urgence d’y réfléchir tous ensemble, car il n’y a pas d' »anonymes », de « non-concernés », lorsque la violence frappe en aveugle. Il ne doit pas y avoir de « non-concernés » non plus pour aller plus loin et la dépasser.

 

Ah ! Vouloir et pouvoir sont deux choses différentes, c’est certain. Mais pourquoi vouloir l’impossible ?


bagarre carte postaleLorsque j’étais enfant, on nous faisait faire des vœux « pour la paix dans le monde »,  et dans le même temps, on nous laissait nous battre dans la cour de l’école pour une gomme ou un goûter en toute indifférence.

Voilà la logique défaillante.

 


 

LA PAIX COMMENCE Là Où NOUS SOMMES. Elle ne peut pas commencer AILLEURS ! Elle est notre affaire à tous, elle ne peut commencer que là où nous sommes.

 

Mon grand-père disait « Fleuris là où tu es semé ».
L’an dernier, j’ai vu fleurir chez moi une rose trémière venue du ciel et des oiseaux. Cette année, au même endroit, il y en a cinq. Et l’an prochain, quinze peut-être ? La Nature sait y faire…

roses tremieres

De proche en proche, si nous nouons ces relations de paix et d’amitié, d’amour universel, de présence de partage, là où nous sommes…  étant contagieux de proche en proche… alors nous touchons de plus en plus de monde.
C’est le mode de propagation des virus, utilisons-le :la Nature est souvent d’excellent conseil.

Mondialisons les rapports humains

Je titrais il y a quelques semaines sur « les 7 étapes de la Paix dans le monde ». Elles sont à portée de nos mains. Nos mains à nous, les vôtres, les miennes.

Si nous ouvrons les mains. Et les cœurs.

 

Quel est le sens de la mondialisation si elle uniquement économique ? Mondialisons les rapports humains, c’est ce qui manque. En finir avec les clans et portes fermées, pour redonner un sens nouveau au monde de demain : le monde ne reviendra jamais en arrière. A nous de suivre en créant ce que nous voulons vivre. Tous ensemble, les uns avec les autres.

 

Ça ne doit pas être une vague utopie, car il y a urgence.

Urgence à ce que chacun se reconnaisse en relation harmonieuse avec ses voisins, et les voisins des voisins…

Ah ! C’est vrai. On veut en finir avec le terrorisme, mais  on ne supporte pas la musique du voisin du 3éme… et on irait bien le lui montrer d’une façon « virile » ?

C’est  très humain…. mais déjà du terrorisme. Comme dans la cour de l’école.

Il y d’autres voies. Cherchons-les. Appliquons-les

C’est par là qu’il faut commencer.

 

 

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