Les histoires qui soignent les petits

Comment ça marche

Les histoires sont des mots qui peuvent soigner.
Certaines histoires, appelées « histoires thérapeutiques », permettent aux petits (et aux plus grands, aussi, selon les histoires) de modifier leur comportement en douceur… stop au pipi au lit, faire de longues et bonnes nuits de sommeil, aller à l’école sans pleurer, et bien d’autres améliorations de toutes sortes dans la vie quotidienne, peuvent simplement arriver du jour au lendemain après que l’histoire thérapeutique ait été racontée à l’enfant. et ca marche.

Comment?

Ces histoires sont écrites avec un soin tout particulier, pour faire écho, dans l’insconscient de l’enfant, à son expérience vécue. tout se situe au niveau inconscient, et doit y rester. On ne raconte pas l’histoire « stop au pipi au lit » en disant à l’enfant « je te raconte ça, et ensuite, tu arrêtes de faire pipi au lit! » ca ne doit même pas être évoqué. Pour l’enfant, c’est une histoire, comme on lui en raconte beaucoup d’autres, c’est tout. le travail se fait sans qu’il en ait conscience.
« le travail », c’est la reconnaissance par son inconscient de l’experience qui est calquée par l’histoire qu il entend. Une fois l’experience reconnue et identifiée, l’inconscient de l’enfant ajoute à cette experience qu’il connait, la réalisation positive contenue dans l’histoire. Parfois, cette nouvelle façon de vivre l’experience remplace la précédente, parfois elle la modifie. dans tous les cas, l’insconscient sait utiliser cette nouvelle experience pour une amélioration de la vie de l’enfant.
toujours surprenant. mais pas « magique », car ces histoires sont rédigées avec beaucoup d’attention pour atteindre leur but. Certaines peuvent « aller » à tous les enfants, d’autres seront spécialement écrites pour un enfant dans une situation précise.

les histoires thérapeutiques peuvent résoudre toutes sortes de situations difficiles de la vie de l’enfant dans toutes sortes de contextes. n’hésitez pas à vous renseigner (voir mes coordonnées sur le blog).

Histoires qui soignent

Vous trouverez ci-dessous des histoires thérapeutiques qui ont été écrites pour des enfants venus me voir avec leurs parents pour divers petits soucis…
ces histoires ont fait leurs preuves, c’est même parfois bluffant…

Vous pouvez les utiliser librement, -je vous demanderai simplement, si vous les partagez de citer les sources: CLaire BUREL, pour Les Mots Qui Soignent.

Lorsque vous racontez une histoire thérapeutique à un enfant, ne lui dites pas que vous attendez un résultat ou que cette histoire pourra l’aider: laissez son inconscient faire le travail tout seul. Cela n’en sera que plus efficace.

Histoire pour faire de bonnes nuits complètes

Cette histoire a été écrite pour un petit bonhomme de 3 ans 1/2 qui se reveillait beaucoup trop toutes les nuits après un événement difficile. Elle lui a permis de retrouver le sommeil, de faire de bonnes nuits de 9 ou 10 heures sans se reveiller…. C‘est une histoire à raconter comme n’importe quelle histoire du soir. elle n’a pas d’images, mais l’enfant les aura dans la tête dès qu’il sera absorbé….

Hitoire du gros nuage bleu tout doux qui voulait qu’on le laisse tranquille

C’est un gros nuage bleu tout doux, tout doux, et très gros très gros.. on a l’impression, quand on le regarde, qu’on pourrait sauter dessus et que ce serait un vrai plaisir tellement il a l’air tout doux et moelleux et dodu…

Ce gros nuage bleu tout doux passe son temps à faire du travail de nuage…. Une petite pluie par ici, une petite averse par là…. Il sait très bien faire ça au bon moment, et au bon endroit, dans la plaine, dans la vallée…. Juste comme et quand il faut… il aime aussi beaucoup jouer à des jeux de nuage, comme saute-nuage, ou bien attrape-nuage, et il faut bien le dire : il est le meilleur au jeu de grimpe-nuage, où il arrive toujours en premier !

Au bout de tout ce temps où il a fait tout ça, notre gros nuage bleu tout doux se trouve un peu ra-pla-pla… il faut dire qu’il se dépense beaucoup, sans compter, tellement ça lui plait de faire tout ça bien….

Et voilà qu’après autant de jeux et de travail de nuage, il n’est plus du tout un gros nuage dodu tout doux, mais un nuage bleu tout raplapla….

Et raplapla, c’est pas du tout tout doux !

Il se sent un peu maigre, notre nuage, alors il décide de se regonfler à bloc, de reprendre ses forces, zou, c’est décidé…

Mais pour qu’un nuage bleu puisse se regonfler, il doit rester au calme un petit moment…. Et notre nuage bleu est tout le temps dérangé !!!

-nuage bleu tout doux, tu viens faire une petite pluie avec moi ?

-nuage bleu, tu viens jouer à saute-nuage ?

-nuage bleu, tu viens, on fait une partie de grimpe –nuage…. C’est moi qui gagne !

et à chaque fois, nuage bleu a très envie d’aller avec les copains pour jouer ou faire des petits pluies comme ça, et faire son travail de nuage et des jeux de nuage….

Et à chaque fois, il revient encore plus ra-pla-pla ! ah, lalalala ! pauvre petit nuage bleu, il n’est plus du tout très gros, ni tout doux, ni dodu, il est juste un nuage bleu tout raplapla !!!

Et il n’arrive plus à faire des petites pluies, ni a gagner les jeux de grimpe nuage, et les copains se moquent même de lui, aïe aie aîe !

Alors la fée des nuages lui dit « nuage bleu, si tu veux redevenir un beau gros nuage bleu tout doux, il faut absolument que tu te regonfles d’abord !

alors installe toi dans le coin spécial tout bleu, et regonfle toi tranquillement ! –et après, tu redeviendras le meilleur des nuages bleus tout doux et tu gagneras à nouveau tous les jeux, tu verras !… Tiens, viens voir avec moi ! »

alors le nuage bleu tout raplapla suit la fée des nuages, qui l’emmène juste à coté de là, dans un endroit tout bleu tout doux… Là, il y a plein de nuages de toutes les tailles et de toutes les couleurs en train de se regonfler tout doucement. Certains sont un peu raplapla comme la nuage tout bleu et d’autres sont déjà bien rebondis et donnent même envie de faire des câlins tout doux…

-oh ! Nuage rose ! appelle nuage bleu tout raplapla, tu es là ?

-mmm, répond nuage rose, mais je veux qu’on me laisse tranquille !

-tiens, c’est toi, nuage gris ? demande nuage bleu tout raplapla en passant devant un nuage presque tout regonflé

-mbmbbm ! répond nuage gris, tu me laisses tranquille, nuage bleu, je me regonfles en ce moment !

-nuage vert, t’es là aussi ? s’étonne nuage bleu tout raplapla

-bah oui, évidemment ! tous les nuages viennent dans le coin bleu pour se regonfler, et tu vois, je vais bientôt retourner jouer aux jeux de nuages, moi.. tu viens ?

-eh bin non ! je suis venu me regonfler aussi et redevenir un gros nuage tout bleu tout dodu, répond nuage bleu, et je veux qu’on me laisse tranquille, voilà ! répond nuage bleu.

Alors il s’installe dans le coin bleu tout doux, et attend tranquillement de redevenir un gros nuage bleu tout doux et tout regonflé…

Mais d’autres petits nuages passent tout près de lui et l’appellent…

-nuage bleu tout raplapla ! tu viens jouer avec nous ?

-non ! je veux qu’on me laisse tranquille ! dit le nuage bleu.

-nuage bleu, une petite pluie, là, juste maintenant ?

-sûrement pas une petite pluie pendant que je me regonfle tranquillement ! c’est non ! je veux qu’on me laisse tranquille ! dit le nuage bleu (qui commence tout doucement à se regonfler !)

-nuage bleu, c’est moi qui vais gagner le grimpe-nuage, si tu viens pas…

-je veux qu’on me laisse tranquille ! dit encore le nuage bleu qui reprend des forces de nuage.

-et si on vient tous te chercher ? demande petit nuage vert

-NON ! dit nuage bleu très sérieux, PAS TOUS ! je ne veux pas. Et-je -veux -qu’on-me-laisse-tranquille !!!!!.

Alors les autres petits nuages le laissent tranquille pour qu’il puisse continuer à se regonfler. Et en quelques heures, peut-être 9 ou 10 heures, le nuage bleu redevient petit à petit un gros nuage bleu tout doux et tout dodu plein d’énergie de nuage et plein de forces….

Le voilà, ça y est, il est superbe, maintenant ! tout gonflé, prêt à faire de jolies petites pluies et de belles averses dès qu’il aura quitté le coin bleu, au bon endroit et au bon moment, comme il sait si bien le faire… et prêt à jouer à des jeux de nuages, et à gagner, parce qu’il faut dire que c’est souvent lui le plus fort !

Regarde :.Le voilà, notre nuage bleu tout doux, qui a repris des forces de nuage, et redevient aussi le meilleur à saute-nuage ! bravo !

Et maintenant, il sait que lorsqu’il est tout raplapla, il suffit de retourner dans le coin bleu des nuages tranquilles pour retrouver ses rondeurs et ses forces de nuage bleu, tranquillement, en prenant le temps qu’il faut, et c’est drôlement agréable, en plus ! et il aime tellement ça que maintenant, il dit tout le temps « je veux qu’on me laisse tranquille quand je me regonfle, non mais ! »

Stop au pipi au lit !

Les enfants qui font pipi au lit aiment aussi les histoires….
voici une histoire qui leur est dédiée tout spécialement….

(Racontez cette histoire comme n’importe quelle autre histoire, sans évoquer le pipi au lit une seule fois. en gras, les mots qu’il faut conserver absolument. le reste peut être adapté ou modifié, du moment que l’histoire reste ce qu’elle est. vous pouvez l’imprimer pour la lire si vous le souhaitez. )

La petite histoire de la rivière et du barrage….

il etait une fois un joli coin de campagne, -peut-etre que c’etait tout près d’ici, mais l’histoire ne le dit pas du tout!- je suis sure que vous pouvez imaginer ça avec tous les details… un joli coin de campagne, avec tout ce qu’on trouve dans un joli coin de campagne : des arbres verts avec un peu de vent qui souffle dedans, un ciel bleu avec parfois des petits nuages blancs, des fleurs avec des abeilles, des oiseaux qui volent d’arbre en arbre, et qui chantent, et, au milieu de tout cela, la plus jolie de toutes les petits rivères qu’on a jamais vues!
une rivière qui coule et se promène au milieu des champs, qui longe la forêt, et qui reçoit tous les rayons du soleil du matin au soir,vraiment une très jolie petite rivière, qui coule sans se poser de questions du matin au soir et du soir au matin….

et voilà qu’un jour, des enfants qui se promenaient dans le champ apercoivent cette jolie rivière qui coule devant eux !

l’un des enfants dit aux autres « regardez, on voit l’eau qui coule, on pourrait jouer avec ca! on pourrait faire des bateaux, d’accord? »

et voilà les enfants qui cherchent partout avec quoi ils pourraient faire des bateaux.

ils trouvent des feuilles, des brindilles, un petit caillou, mais il n’y a pas grand chose dans ce champ, pour jouer. -moi, j’ai un aussi petit mouchoir en papier…dit l’un des enfants. qu’est ce qu’on peut faire avec ca? se demandent-ils tous en regardant ce qu’ils ont trouvé…!

alors ils déposent sur l’eau la petite feuille qu’ils ont prise à une fleur des champs. et ils voient cette petite feuille emportée par le courant de l’eau, et comme c’est très amusant , ils courent à coté pour la voir avancer. il y a des endroits où l’eau coule très vite, d’autres endroits où elle semble aller moins vite, et la petite feuille fait un drôle de voyage sur la rivière! alorsils ont envie d’essayer autre chose, et déposent le mouchoir en papier sur l’eau de la rivière. Aussitôt, le mouchoir se trouve mouillé, …trempé…, complétement plein d’eau, on dirait qu’il est plus lourd, et il a l’air de vouloir couler au fond. vite, vite, ils le rattrappent; dans la main, le mouchoir est tout froid, ne ressemble plus à rien du tout, et meme pas à un mouchoir, on se demande bien ce qui s’est passé! Alors ils le posent au bord pour le laisser secher,mais ca va être long! et cherchent une autre idée…. tiens! si on posait une brindille sur l’eau de la rivière? aussitot dit, aussitot fait… la brindille suit le même chemin que la petite feuille, par moment l’eau coule plus vite on dirait, sans doute que la rivière est plus étroite à cet endroit là, et à d’autres endroits, elle semble couler moins , comme si elle etait retenue par quelque chose…

-ça, c’est drôlemnt bizarre, dit un des enfants. mais ca me donne une autre idée, venez voir!

et il pose sur l’eau une autre petite feuille, mais pas trop petite, plus grande que l’autre, avec le petit caillou posé dessus. et il dit aux autres: regardez, je sais comment on va faire un barrage!

alors il prend toutes les brindilles qu’il a trouvées, cherche encore quelques cailloux, et pose tout ca sur le bord de la rivière, pour faire comme une sorte de petit mur qui retient l’eau, un barrage. et justement, la petite feuille avec le caillou dessus arrive en flottant sur la rivière. et bien sûr, le barrage l’empeche d’aller plus loin, voilà que le barrage retient ce drôle de petite bateau en l’empechant de passer! les enfants regardent un moment l’eau et le petit bateau retenus par le barrage, et décident tout d’un coup de faire passer l’eau et le bateau. alors il ouvrent le barrage doucement, en déplacant les brindilles qui retenaient l’eau et la feuille, et ils s’amusent à observer l’eau qui se remet à couler à cet endroit, et le petit bateau-feuille, avec son petit caillou dessus, qui passe lui aussi avec l’eau qui coule.

-on le remet, on le remet! disent les autres enfants après le passage du petit bateau. et voilà qu’ils referment le petit barrage, et à nouveau retiennent l’eau et tout ce qui flotte dessus!!

-on l’ouvre, on l’ouvre! disent-ils alors, tous contents!

alors ils ouvrent à nouveau le barrage, et l’eau se remet à couler, tout simplement…

ils jouent encore à cela une partie de l’après midi, et lorsque le soir arrive, retournent à leur maison, et tu imagines? ils ont dû raconter l’histoire du barrage à tous leurs copains après avoir si bien joué!!

L’histoire de tout p’tit Nounours

Cette histoire a été écrite pour un enfant de maternelle qui n’arrivait pas à laisser partir ses parents le matin après son arrivée à l’école…

Tout p’tit nounours veut faire le tour du monde

Ce matin, en se réveillant, c’est décidé : Tout P’tit Nounours veut faire le tour du monde.Il imagine déjà tout ce qu’il va découvrir, car il sait bien que le monde est très vaste, et ça lui fait drôlement plaisir d’apprendre à quoi ressemble le monde quand on est dehors.
Ça lui fait tellement plaisir, qu’il en parle aussitôt à la poupée Margot. Margot ouvre de grands yeux de poupée, toute étonnée que Tout P’tit Nounours veuille
aller à l’aventure comme ça, juste ce matin, et il semble impatient, en plus
– je peux t’accompagner ? demande Margot ….Faire la route avec toi, je peux ?
– bin… oui, si tu veux, répond Tout P’tit Nounours. Mais je te préviens, c’est mon tour du monde à moi
– oui, oui, chic ! répond Margot la poupée. Et elle se dépêche pour se préparer à partir.

Tout P’tit Nounours, lui, prépare ses bagages. Il prend un petit sac, et met dedans un petit mouchoir, des tas de câlins et de bisous, et un petit goûter, car c’est un petit nounours prévoyant.
Et les voilà tous les deux sortis de la maison. Le soleil se lève à peine, il est encore tôt le matin, …. Ils marchent tranquillement en bavardant,et ça leur semble être une magnifique journée qui commence. Ils ont très hâte de découvrir le monde. Ils marchent à travers la campagne, et sur le bord de la route, mettent les pieds et les pattes dans la rosée, et ils apprennent que le monde est mouillé le matin… Puis ils entendent les cocoricos ! qui résonnent à travers la campagne, et ils apprennent que le monde est plein de petits bruits…. Et ils continuent. … les arbres, le petit bois, l’eau qui ruisselle dans le champ, la grande mare aux grenouilles, ils s’émerveillent de tout cela avec beaucoup de curiosité.
Tout en marchant, ils arrivent maintenant devant une grande étendue d’eau. Margot la poupée regarde l’eau et dit
– bon, et on fait comment, là ? je marche pas dans l’eau moi
Tout P’tit Nounours regarde autour de lui et trouve, à peine caché au milieu des grandes herbes, un tout petit bateau
– tiens, regarde ! dit –il
et hop, il s’installe dans le tout petit bateau. Le tout petit bateau a l’air d’avoir été fabriqué pour lui, c’est juste la bonne taille, et Tout P’tit Nounours est très bien installé là-dedans.
– mais…. Et moi ? demande Margot…
– toi tu restes là, voilà. Je vais faire mon tour du monde tout seul, voilà. Dit Tout P’tit Nounours, très fier.
– mais…. Je voudrais bien rester et aller avec toi, moi ! dit Margot en faisant une grimace
Tout P’tit Nounours éclate de rire, un rire tellement fort et tellement gai que ça le secoue tout entier. Elle en a de drôles d’idées, Margot !!
– tu vois bien que c’est pas un bateau pour toi ! Tu es bien trop grande, voyons !! y a pas de place pour toi, c’est un bateau spécialement de ma taille, tu serais vraiment mal installée là- dedans, je t’assure. Et je peux très bien faire mon tour du monde tout seul, tu sais.
– je sais que tu peux faire ton tour du monde tout seul, mais moi, je voulais rester avec toi ! répète Margot
– je sais bien que tu voudrais rester avec moi, mais tu vois bien qu’il n’y a pas du tout de place pour toi ici… répond Tout P’tit Nounours. Désolé. Tu dois rester ici et m’attendre. Ou bien le mieux, tu rentres à la maison et tu reviens me chercher ce soir, quand j’aurai fini mon tour du monde. Reviens me chercher ici ce soir. Je te raconterai. D’accord ?
Margot la poupée pousse un gros soupir. Elle a vraiment envie de rester avec Tout P’tit Nounours, mais c’est drôlement vrai qu’il n’y a pas assez de place pour elle, elle est bien trop grande, et elle le sait bien. Tout P’tit Nounours a raison de lui dire de retourner à la maison, c’est ce qu’elle a de mieux à faire, c’est sûr. Mais elle viendra ce soir pour qu’il raconte tout ça, quand même, c’est trop bien, de découvrir le monde, et d’apprendre autant de choses !! Il en a de la chance, Tout P’tit Nounours !
Alors Margot retourne à la maison,et Tout P’tit Nounours , bien installé dans son petit bateau juste à sa taille, commence son tour du monde. Oh, il ne reste pas tout seul très longtemps, il y en a du monde, dans cette jolie petite mer d’eau bleue!! Des grenouilles, des libellules, des poissons que Tout P’tit Nounours voit en regardant dans l’eau… C’est incroyable de voir tant de belles choses
Arrivé de l’autre coté de l’eau, Tout P’tit Nounours laisse le petit bateau auprès des grandes herbes vertes, et voit un petit chemin de sable qui va droit à la forêt..
– oh ! se dit il, je suis sur que je vais découvrir plein de choses nouvelles, là-bas. Et des nouveaux amis, aussi, sûrement. Allons –y vite !!
il arrive à la forêt, et là, des petits écureuils l’attendent, pour lui montrer tous les arbres, et comme ils sont tous différents quand on les regarde bien, et Tout P’tit Nounours trouve ça formidable, parce qu’il n’avait jamais regardé les arbres de très près, et il croyait que c’était tous les mêmes… Il est très heureux d’apprendre tant de choses nouvelles, et ses amis les écureuils sont vraiment très gentils avec lui. Alors il ouvre son petit sac, et leur donne des bisous et des câlins qu’il avait emportés exprès pour son tour du monde. Les écureuils dont si contents, qu’ils dansent tous ensemble, et entraînent Tout P’tit Nounours avec eux dans la danse. Et Tout P’tit Nounours s’aperçoit qu’il vient d’apprendre encore quelque chose de bien agréable, en dansant, et que décidément, c’est bien, toute cette belle journée. Il va en avoir, des choses à raconter à Margot !! A force de bien jouer et danser, et découvrir le monde, Tout P’tit Nounours s’aperçoit qu’il est un peu affamé quand même ! alors il s’assied au pied d’un arbre, et partage son goûter avec ses nouveaux amis les écureuils. Et les écureuils lui donnent des noisettes toutes belles et brillantes, et lui montrent comment on les mange ; hmm, c’est bon ! ensuite, voilà que Tout P’tit Nounours se sent un peu fatigué, tout de même. Alors ses amis écureuils lui montrent à quel endroit ils se reposent, dans un petit creux où ils ont installé des feuilles d’arbre, des plumes d’oiseaux de toutes les couleurs, et des herbes, et ça fait presque comme un petit lit tout doux Tout P’tit Nounours est si bien installé qu’il s’endort très vite, et fait un très joli rêve du tour du monde.
A son réveil, il décide de reprendre sa route. Il dit au revoir à ses amis écureuils
– tu reviendras, Tout P’tit Nounours ? demandent les écureuils On a passé une si bonne journée ensemble ! on a encore plein de choses à te montrer
Tout P’tit Nounours réfléchit. I l pense à la poupée Margot aussi
– je reviendrai sûrement, oui, ça me plait bien. Mais je ne pourrai pas revenir tous les jours, aussi. J’aime bien passer du temps aussi dans la maison avec Margot et les autres…
– d’accord, c’est une bonne idée. On fait comme ça. A bientôt ! disent les écureuils. Et Tout P’tit Nounours reprend le petit chemin qui l’avait amené ici… il arrive dans une grande plaine toute verte, où on peut faire des galipettes extraordinaires. Là, il découvre d’autres amis : un lion, une girafe, un hippopotame. C’est drôle, comme tous ces nouveaux amis sont différents les uns des autres, tout de même !!! et ils sont tous très agréables, même si le lion aime bien jouer à faire peur, et la girafe a l’air de toujours tout savoir mieux que tout le monde, parce qu’elle est quand même très très grande et voit tout de très haut…
Là, Tout P’tit Nounours apprend que tout le monde n’aime pas la même chose ! la girafe préfère manger de l’herbe, et le lion, de la viande ! Heureusement pour lui, personne ne préfère manger des tout petits nounours, alors il peut jouer avec eux jusqu’à ce qu’il soit l’heure de rentrer !
– tu reviendras ? demandent ses nouveaux amis
– oh, oui sûrement, mais pas tous les jours… Mais je serai content de revenir, oui, je reviendrait très bientôt… et souvent… au revoir…. A bientôt
Ensuite, il prend le chemin du retour, et d’aperçoit que tout ce qu’il avait déjà vu semble différent aussi avec le soleil qui change de place dans le ciel ! c’est amusant de voir les choses d’une façon différente, alors qu’elles sont pareilles ! et ça aussi, c’est une drôle de chose à apprendre dans un tour du monde. Il retrouve bientôt son tout petit bateau au bord des grandes herbes, et s’installe dedans pour retourner de l’autre coté de la mer. C’est juste sa taille, c ‘est drôlement agréable, ça. Tout P’tit Nounours est vraiment bien dans ce bateau juste a sa taille. En traversant la petite mer, il dit au revoir aux grenouilles aux libellules, et à tous ses nouveaux amis. Il sait bien qu’il pourra les retrouver facilement s’il en a envie, maintenant, car il peut revenir ici, et retrouver son petit bateau juste à sa taille quand il veut !! De loin, il aperçoit que Margot la poupée est déjà là, elle l’attend au bord de l’eau
– ah ! tu as pensé à venir me chercher ! dit Tout P’tit Nounours
– bah évidement, tiens ! j’avais hâte de te retrouver, figure toi ! répond Margot, toute contente. J’ai fait plein de choses, toute la journée, pendant que tu n’étais pas là, dans la maison. Mais maintenant, je suis plutôt contente de te retrouver, et de finir la journée avec toi, tu sais !! et puis… tu vas me raconter ? c’était bien, le tour du monde ??
– oh, oui alors ! et tu sais, j’y retourne demain ! dit
Tout P’tit Nounours, très heureux de sa journée
Margot, elle, ne dit rien. Mais elle est contente de voir Tout P’tit Nounours si heureux et elle écoute tout ce qu’il a envie de lui raconter, tout en retournant à la maison

Prendre son temps, anti stress….

Voici une histoire pour un enfant qui fait tout un peu trop vite, peut-être en raison d’un stress particulier. une histoire pour apprendre à prendre son temps tranquillement, sans avoir peur que les choses nous échappent ou échappent à notre contrôle…..

Lapinou aime prendre son temps.

Lapinou est un petit lapin qui grandit un petit peu tous les jours. Il habite avec son papa lapin, sa maman Lapinette, et sa petite soeur Lapinouchette dans un grand terrier très agréable au milieu d’une jolie prairie.
Aujourd’uhi, maman Lapinette propose une promenade
« tu viens, Lapinou! on va aller avec Lapinouchette prendre le gouter chez vos amis dans la forêt…. »
– mmm, quelle délicieuse idée, se dit Lapinou. une bien jolie promenade en vue…..
Lapinou sait que pour aller dans la foret, il va falloir passer à travers la prairie, traverser le chemin de cailloux, monter la petite côte sablée, et sauter à travers le champ plein d’herbes folles, et il aime beaucoup cette promenade, car son ami Toutvif, l’écureuil, habite dans le deuxième arbre à l’entrée de la forêt…Douceline, l’amie de Lapinouchette, habite au pied du grand chêne de clairière, et ça sent bon la forêt, dans la clairière.
les voilà partis. Maman Lapinette et Lapinouchette marchent devant, comme d’habitude. mais Lapinou, lui, aime prendre son temps. Passer à travers la prairie, ca ne peut pas se faire à toute vitesse, sinon, on ne voit pas les petites fleurs minuscules qui se cachent au milieu des herbes. Et Lapinou aime beaucoup regarder ces petites fleurs minuscules. c’est comme une recherche de trésor, quand il se penche pour les découvrir dans l’herbe, et Lapinou trouve très agréable de trouver des trésors. Surtout que parfois, au milieu de ces petits trèsors, il peut trouver une de ces fleurs jaunes délicieuses qu’il croque avec gourmandise….. mmmm….
Maman Lapinette et Lapinouchette sont dèjà arrivées au borde de la prairie.
-viens-tu, Lapinou ? appelle Maman Lapinette !
-oui, oui, j’arrive, dit Lapinou qui continue à explorer la prairie à la recherche de ces petits trèsors cachés.
-Lapinou, tu viens ? appelle Lapinouchette
-oui, oui, j’arrive, mais je prends————— mon————- temps———— ! répond Lapinou.
et tranquillement, il arrive auprès de sa maman et de sa petite soeur lapin.
les voilà devant le chemin de cailloux qu il faut traverser… Maman Lapinette tient la main de Lapinouchette, et elles avancent toutes les deux. Lapinou, lui, regarde les petits cailloux. il cherche un petit caillou plus gros que les autres, qu’il emportera pour faire une petite montagne quand il jouera dans sa chambre dans le terrier. il a pensé à ça tout à l’heure, et ca lui semble une bonne idée. alors il regarde par terre où il met ses pattes, en cherchant un petit caillou plus gros que les autres. il en voit beaucoup, il va falloir faire un choix, là, et Lapinou reflechit tellement fort à ces cailloux, qu’il oublie déjà que Maman Lapinette et Lapinouchette sont arrivées de l’autre coté du chemin!
– tu viens, Lapinou? appelle Maman Lapinette
-oui, oui, j’arrive! répond Lapinou en décidant qu’il allait prendre le caillou gris.
-Lapinou, tu viens, dis? appelle lapinouchette
-me voilà, me voilà! répond Lapinou en mettant le caillou gris dans sa poche.
en deux bonds de lapin, il les rejoint, tout content d’avoir trouvé son petit caillou plus gros que les autres.
oh, la douillette petite cote sableuse! c’est doux sous les pattes! et là où le soleil brille, le sable est même un peu plus chaud aussi. Lapinou aime jouer à sauter d’une patte sur l’autre, faire des traces dans le sable en appuyant ses pattes plus fort ou en trainant les pattes pour faire des traits… aujourd’hui, il joue même à marcher à l’envers pour faire croire qu’il descend la cote au lieu de la monter! c’est amusant, de faire des traces dans le sable!
-Lapinou!!!! tu te dépeches? appelle Maman Lapinette
-oui, je suis là, j’arrive! répond Lapinou
-Lapinou, tu viens, dis? appelle lapinouchette
-oui, j’arrive!! je prends———— mon———— temps———— !
Lapinou rejoint maman Lapinette et Lapinouchette, et les voilà arrivés au champ plein d’herbes folles.
Là, ce qui est amusant, c’est de sauter très haut et de se cacher en s’accroupissant à chaque bond dans les grandes herbes…. Lapinou aime bien jouer à ça, et forcément, ca prend du temps, si on s’amuse vraiment.
-Lapinou! on t’attend! dit Maman Lapinette.
-oh, ça c’est chouette, dit Lapinou, car si vous m’attendez, alors j’ai tout mon temps !
-Lapinou, les amis nous attendent aussi! dit Lapinouchette
-eh bien, si ils nous attendent, c’est qu’on va les trouver en arrivant, c’est chouette !
Lapinou sait que son ami Toutvif habite tout près.
il voudrait y aller, mais il aimerait aussi aller chez les amis de Lapinouchette. alors il hésite un peu, et finalement, il se dit que c’est bien que Lapinouchette aille chez ses amis, et lui chez les siens, ils s’amuseront mieux. les amis de Lapinouchette sont un peu bébés, il faut dire, alors que Toutvif, l’ecureuil, est aussi grand que Lapinou, et ils ont le meme plaisir à jouer à des jeux de leur âge, alors que Lapinouchette joue beauoup à la poupée avec son amie Douceline.
Lapinou aime beaucoup la maman de Douceline, parce qu’elle sait faire de très agréables câlins.mais il trouve quand même que les câlins qu’il préfére maintenant, ce sont ceux de sa maman Lapinette. ceux de la maman de Douceline, c’était important surtout quand il etait un peu plus petit, parce que maintenant, quand la maman de Douceline fait des câlins, elle le sert un peu trop fort, et il ne peut plus aller jouer! Comme des câlins pour un bébé, en somme. Mais Lapinou ne se sent plus un bébé, voilà.et c’est chouette d’avoir un copain plus grand.
-maman lapinette? appelle lapinou. Tu veux bien emmener Lapinouchette chez Douceline, maintenant, pendant que je vais moi même chez mon ami Toutvif dès maintenant?
-oh! s’étonne maman Lapinette. Tu ne veux pas nous accompagner jusque chez Douceline? et avoir un calin de sa maman?
Lapinou fait non avec la tête, et explique:
-non, non. moi, je vais chez MON ami toutvif. les câlins de la maman de Douceline, c’est très bien pour Douceline, et c’set très bien pour Lapinouchette, mais là, je suis trop grand, et elle me sert trop fort, comme un bébé, alors non, merci. mais tu peux lui dire que je l’aime bien pendant que je vais jouer chez Toutvif, d’accord?
Et tandis que Lapinou va chez son ami ToutVif l’écureuil, Maman Lapinette emmene Lapinouchette.
tiens, c’est drôle, pense Maman Lapinette. Lapinou n’a pas dit « je prends——- mon—— temps—- pour rejoindre son ami Toutvif.. ».
(et elle fait un joli sourire de maman qui est fière de son grand lapinou, là)
Si elle savait! Lapinou est justement en train de se dire : je vais laisser Lapinouchette y aller toute seule avec maman Lapinette, ca va me permettre de prendre— mon – temps——– comme ‘jai envie avec mes amis à moi!youpi!!!

ToujoursDevant, la locomotive

Il était une fois une belle locomotive qui s’appelait ToujoursDevant. C’était un drôle de nom, mais aussi c’est normal, pour une locomotive, d’être toujours devant, alors la petite locomotive aimait bien son nom.
Elle avait une belle couleur jaune, presque dorée, et un petit sifflet qu’elle utilisait de temps en temps et qui faisait « piiip piiip piiiip »…quand elle voulait s’arrêter un peu et faire une pause.

Elle faisait toute la journée de beaux voyages, elle emportait les voyageurs de Paris à Vannes, et de Vannes à Paris, et puis de Paris à Bordeaux et de Bordeaux à Paris, et elle aimait beaucoup ça. Entre deux, elle faisait de petites pauses « piiiip …piiiip…..piiip ». La vie était belle pour ToujoursDevant.

ToujoursDevant aimait beaucoup regarder les paysages, et elle trouvait vraiment jolies toutes ces belles régions qu’elle devait traverser. D’ailleurs, elle connaissait les chemins et les rails par cœur.

ToujoursDevant trouvait qu’elle faisait le plus beau métier du monde. Quand elle arrivait à la gare, elle s’arrêtait en soufflant très fort, et les passagers descendaient tous en même temps, comme si c’était la sortie de l’école !

Alors d’autres passagers montaient, et ils portaient avec eux des valises, et ToujoursDevant se demandait bien ce qu’ils pouvaient transporter comme ça…mais elle ne l’a jamais su, figure toi ! Les valises restaient fermées tout le temps, et surement les voyageurs allaient les ouvrir ailleurs, parce que ToujoursDevant n’a jamais vu ce que tous ces gens transportaient ainsi ! Alors elle regardait ses rails, et zou… en route !

Je ne sais pas si tu as déjà pensé à ce qui se passe dans la tête d’une belle petite locomotive comme ToujoursDevant…

Au début, tout allait bien, elle regardait le paysage, et c’était si joli…. Parfois, elle prenait même le temps de ralentir pour mieux voir une forêt ou des petits lapins en train de jouer dans l’herbe…

C’était vraiment une vie merveilleuse, et ToujoursDevant ne s’ennuyait jamais, et elle se disait dans sa tête de locomotive que les passagers devaient être heureux que le trajet soit si joli quand ils regardaient par la fenêtre ! alors souvent, elle ralentissait encore un peu pour qu’ils voient mieux…!

Et puis un jour, pendant qu’on lui donnait des recharges pour son prochain voyage, elle a entendu les passagers sur le quai

-bon sang ! ils peuvent pas être à l’heure avec leurs trains ?! on a encore 15 minutes de retard aujourd’hui ! on n’a pas que ça à faire de regarder les petites fleurs, nous !

-oui, on se demande pourquoi le train est aussi peu régulier, on ne peut pas faire confiance aux horaires, c’est terrible !

-à qui le dites-vous ! on ne peut rien prévoir, on n’arrive jamais à la même heure !!…

ToujoursDevant était toute triste.

Je crois que c’est là que quelque chose a changé pour elle, tu sais.

Elle croyait vraiment que la vie et le rail étaient beaux pour tout le monde, et que ce qui était beau était la chose la plus importante du monde,

et elle venait de s’apercevoir que certaines personnes ne sont jamais contentes !

Alors ToujoursDevant, qui devenait toute triste, a demandé à faire les voyages de nuit. Elle irait toujours de Paris à Bordeaux et de Bordeaux à Paris, mais cette fois, elle tirerait des wagons-lits, et transporterait des voyageurs endormis.
La nuit, elle ne verrait pas les forêts et les petits lapins, alors elle ne prendrait plus trop de temps, et ne feraient plus de petites pauses, et les voyageurs seraient tous à l’heure, et ils ne râleraient plus !

Et pour qu’ils soient encore mieux, ToujoursDevant, qui aimait toujours beaucoup son métier de locomotive, faisait attention de rouler bien régulièrement, et le bruit des roues sur les rails faisait comme une berceuse et tous les passagers dormaient merveilleusement bien. Lorsqu’ils arrivaient le matin, à Bordeaux ou à Paris, ils avaient le sourire, et ToujoursDevant était contente.

ToujoursDevant trouvait un peu triste quand même de faire cette route dans le noir, surtout que dans le noir, on sent souvent un petit peu comme si on était tout seul.. Oh, il y a bien les lumières des maisons, un peu partout, mais ToujoursDEvant ne pouvait pas quitter ses rails pour aller faire des coucous à leurs fenêtres, tu t’en doutes !

Mais la locomotive ne s’arrêtait pas, elle faisait tout son chemin d’une seule traite. Elle ne voulait surtout pas réveiller ses passagers endormis !

Sur son trajet, elle voyait bien que les barrières des passages à niveaux étaient toutes baissées pour qu’elle avance sans s’arrêter : elle pouvait y aller tranquillement, et continuer sur sa lancée, les passagers dormaient d’un seul sommeil dans le plus grand confort !

En arrivant, elle était toujours fière de voir qu’ils comptaient sur elle aussi fort, et qu’ils étaient aussi contents d’avoir si bien dormi !

Et ils redescendaient du train avec leurs valises toujours pleines et mystérieuses …qu’ils allaient surement ouvrir ailleurs…. Et ToujoursDevant se demandait toujours ce qu’il y avait dedans…. Mais ça, je crois qu’elle ne le saura jamais, tu ne crois pas ?

C’est un très joli métier, d’être une locomotive, et cette locomotive-là avait un nom très spécial, puisqu’elle s’appelait ToujoursDevant…

Une histoire pour faire baisser la fièvre des petits

Voici une petite histoire écrite pour une petite fille de 2 ans1/2, pour faire tomber la fièvre.
Evidement, ne racontez cette hitoire que lorsque l’enfant a de la fièvre, afin d elui consrever tout son poids thérapeutique!
ATTENTION : cela agit en complément des sirops d’aspirine ou de paracétamol, et non pas à la place. Je ne prétends pas remplacer les médications, mais les accompagner (ou vous permettre de les espacer davantage, eventuellement)

La machine qui chauffe trop fort.

Dans une maison, il y a une très jolie machine, un peu rose, qui fait des choses importantes toute la journée, avec des petits bruits rigolos. Une très belle machine.

Mais voilà qu’aujourd’hui, la machine semble bizarre. Ce n’est pas comme d’habitude. Aujourd’hui, la machine chauffe trop fort.

Alors on fait venir le monsieur des machines. Dès qu’il arrive, il dit « oh, lala-lali-lala ! je sens bien que cette machine chauffe trop fort ! »
Alors il regarde dans la machine, et il met des produits spéciaux pour les machines qui chauffent trop fort. De drôles de produits qui collent un peu, et qui sont roses, ou jaunes, avec une odeur spéciale aussi.
Mais la machine chauffe toujours de trop.
Alors le monsieur des machines regarde encore, et dit « oh, lala-lali-lala ! cette machine chauffe encore trop fort ! »
Il cherche dans ses outils, et il regarde partout si quelque chose dans la machine est cassé… mais non, il ne trouve rien de cassé. Tout va bien….

Alors il dit « bon, je reviendrai demain matin. Je sais que quand les machines comme ça chauffent trop fort, il faut les mettre dans le noir tout doux toute la nuit, et au matin, elles remarchent très très bien…. Alors, on va mettre cette machine dans le noir tout doux toute la nuit, et je reviens voir demain…. »

Alors ils mettent la jolie machine un peu rose dans le noir tout doux toute la nuit, et devine ??
Au matin, comme le monsieur avait dit, la machine a remarché tout a fait bien, comme avant !!
Et… oh, lala-lali-lala!… elle est toujours aussi jolie, en plus !

Histoires audio pour tous à écouter en rêvant

Il s’agit ici d’histoires dites « thérapeutiques », écrites pour des enfants auxquels elles proposent une alternative à des comportements jugés indésirables: leur inconscient sait prendre dans l’histoire les éléments d’apprentissage. Ce sont cependant aussi des histoires « comme les autres », qui peuvent être racontées sans limite… et donnent le sourire aux enfants et aux adultes au coeur d’enfant!

Je vous propose d’écouter les histoires avant de les offrir à vos enfants, pour choisir celles qui correspondent à leur niveau de langage. N’hésitez pas à commenter les histoires via la page contact…!

Histoire du petit caillou blanc

4 min 33

Une histoire pour découvrir que les grands changements inattendus et subis peuvent apporter aussi de bonnes choses

Écrite et enregistrée par Claire Burel

Histoire du Grand Secret de Tilapin

5 min 50

Une histoire pour exprimer ses sentiments

Écrite et enregistrée par Claire Burel

Histoire de ToujoursDevant, la petite locomotive qui aimait tellement son métier et voulait contenter les voyageurs

6 min 30

Une histoire pour l’énurésie nocturne et pour se libérer d’un trop grand sens des responsabilités

Écrite et enregistrée par Claire Burel

Histoire de Toto-Ours qui ne savait pas qui il était depuis l’arrivée de Bébé Ours. Avec Maman Ours, il fait le tour du zoo pour trouver à quelle famille il appartient …

18 min 40

Une histoire pour se réapproprier sa vie

Écrite et enregistrée par Claire Burel

Histoire du Petit Chaperon Bleu à qui Mère-Grand raconte les aventures de la Princesse Primavera et son page Dominus… parce que « Ce n’est pourtant pas difficile de mettre chaque chose à sa place, non?«

7 min 20

Une histoire pour mettre chaque chose à sa place!

Écrite et enregistrée par Claire Burel

Histoire du Petit Chaperon Vert qui est déjà si débrouillarde et aime se voir grandir…

6 min 20

Une histoire pour aimer devenir grand!

Écrite et enregistrée par Claire Burel

Histoire du Petit Chaperon Jaune qui se bagarre avec le Loup, le Chasseur et la Mère-Grand parce qu’ils mettent l’histoire du Petit Chaperon Rouge sens dessus dessous! Ça finit par ne plus ressembler à rien, cette histoire! –une parodie qui amusera les enfants de 5 à 120 ans…!

12 min

Une histoire pour mettre de l’ordre autour de soi!

Écrite et enregistrée par Claire Burel

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